Ce matin-là, elle s’était de nouveau réveillée derrière les barreaux froids d’une cage métallique. Il lui avait fallu quelques temps pour retrouver ses esprits et comprendre où elle se trouvait. Un matin, elle avait été emmenée par des gens qu’elle ne connaissait pas. On lui avait dit de ne pas s’inquiéter, que tout irait bien. Et elle avait été enfermée de nouveau, dans cette même cage qui l’avait emprisonnée auparavant. Et depuis, elle s’était emmurée dans un profond silence, rongeant son ennui. Elle ne voulait plus rester ici. Elle avait goûté à la liberté, au plaisir de marcher librement, au droit de faire ce qu’elle voulait. Rester dans ce petit espace clos était alors devenu un supplice.
Elle avait pensé que c’était provisoire, et que bientôt, on viendrait la récupérer. Dès qu’elle entendait tinter la porte du magasin, elle se jetait contre les barreaux pour tenter d’apercevoir le visage du visiteur, espérant de tout cœur reconnaître quelqu’un. Mais ses espoirs s’écroulaient à chaque fois lorsqu’elle se rendait compte que seuls passaient la porte des enfants réclamant un caprice, des femmes en fourrure cherchant en les Nekos un accessoire de plus ou des hommes colériques à la recherche d’un esclave. Et à chaque fois, elle apercevait le sourire sadique et moqueur que le vendeur lui adressait, tandis qu’il la montrait du doigt en chuchotant quelque chose aux clients. Et ces humains partaient ensemble d’un grand rire enjoué. Une femme avait un jour poussé la comédie jusqu’à passer une main qui semblait une pince à travers les barreaux, et effleurera de ses doigts griffus la chevelure de Saphyr en murmurant « Pauvre chose ! » d’un ton condescendant.

Puis elle s’était finalement faite une raison. Personne ne viendrait la chercher désormais. Elle était comme ces chiens dont on décidait un jour qu’ils n’avaient plus d’utilité et qu’on abandonnait sur le bord de la route. On s’était lassé d’elle, et on l’avait ramenée à l’animalerie pour ne plus l’avoir sur le dos. Depuis qu’elle s’était faite à cette idée, elle ne se levait plus pour voir les visiteurs. Elle mangeait peu, vite écœurée par le semblant de nourriture qu'on lui présentait, et avait par conséquent subit une nette perte de poids. Son teint de plus en plus pâle et sa maigreur faisait de jour en jour baisser son prix, ce qui agaçait le vendeur. Elle avait adopté l’attitude qu’avaient tous les hybrides qui se trouvaient en vitrine, et fixait la rue à longueur de journée, dardant sur les passants un regard écarlate et plein de tristesse.
Aujourd’hui, il pleuvait et la rue était bien plus vide qu’à l’ordinaire. Peu de gens s’aventuraient sous la pluie, préférant la chaleur d’un foyer à la fraicheur de l’extérieur. Il n’y avait eu aucun client aujourd’hui, et le gérant de la boutique semblait de très mauvaise humeur. Les mains appuyées contre la vitre froide, Saphyr fixait la rue grise et mouillée, le cœur serré.

Certaine personne était vraiment stupide dans la vie et Ciel en avait une devant elle. C'était une personne qui était intéresse à acheter son entreprise. C'était une grande femme et était une femme typique japonaise. Mais elle avait la stupidité de croire qu'elle pouvait acheter un entreprise à un enfant de 13 ans. Par contre ses plans fut arrêter, car peut importe la somme qu'elle offrait, le jeune enfant refusait à chaque fois. Quelqu'un de normal abandonnerais, mais elle continuait. C'est qu'elle croyait que Ciel était pas un bon dirigeait, car il n'avait pas de Neko. Quand cela fut une heure que Ciel négociait avec la personne, il se leva et dit.

"Si c'est juste un neko qui me manque, je vais allé le cherché tout de suite."

Il sorti de la pièce, sans même se soucier de son invité et alla dans sa voiture. Il remarqua qu'il pleuvait durant le trajet. Il se dit que cela était parfait , car il n'aurait pas beaucoup de personne dans l'animalerie. C'est pour cela qu'il se stationna devant l'animalerie avec sa Ferrari. Oui, Ciel se déplaçais dans une voiture voyante, mais il en avait pas qui valait moins cher, ou une voiture que tout le monde pouvait avoir. Il sorti de la voiture et une neko avec deux grande aille noir. Elle semblais être maigre et regardait par la fenêtre. Il entra dans l'immeuble et demanda des information sur la neko au vendeur. Celui-ci sembla stupéfait de sa demande et expliqua que la neko ne servait pas à grand chose, qu'elle ne savait ni lire ni écrire et qu'elle ne fessait pas de ménage. Le jeune homme, regarda la neko et se dit qu'elle resterais surement là toute sa vie si on disait cela à chaque fois qu'on voulais l'adopté. Il alla se dirigé vers la neko et lui posa une question.

"Est-ce que tu veux sortir?"

Le carillon de la porte du magasin retentit. Aussitôt, plusieurs hybrides se jetèrent contre les barreaux de leurs cages pour tenter d’apercevoir les visiteurs. Les plus blasés restaient immobile, le dos à la porte. Saphyr ne fit pas exception, les yeux toujours tournés vers la rue, fixant sans conviction une voiture de sport voyante. Elle avait souvent vu ce genre de voitures passer dans la rue. Elles faisaient beaucoup de bruit et allaient si vite que la plupart des passants les fixaient des yeux avec envie, et les enfants les pointaient du doigt, surexcités.
Après plusieurs minutes, le client n’était toujours pas ressortit. Mais il n’avait toujours pas commencé à se promener entre les cages pour choisir un hybride. Il venait pour une réclamation, peut-être. Pour se plaindre d’un précédent achat, acheter des accessoires inutiles, ou tout simplement papoter. Beaucoup de gens venaient uniquement pour discuter avec le vendeur des soins à prodiguer aux hybrides. Comme s’ils ne réclamaient tout simplement pas la même chose que les humains. Finalement intriguée, elle se traîna lentement sur le sol de sa cage, espérant glaner une histoire amusante entre le vendeur et le client. Elle attrapa les barreaux et tendit le cou pour apercevoir ce qui se tramait.
A sa grande surprise, elle se trouva nez à nez avec quelqu’un.

- Est-ce que tu veux sortir?

Quelle question. Mais étonnamment, elle ne pouvait pas y répondre. Voulait-elle vraiment prendre le risque de se retrouver avec quelqu’un d’odieux qui la maltraiterait et la frapperait ? Dans ce cas-là, l’animalerie était mille fois préférable. Elle détailla la personne. C’était presque un enfant, plus jeune qu’elle en tous cas. Il portait de beaux vêtements, il devait être riche. Un enfant était-il vraiment capable de faire du mal à quelqu’un ? On n’était jamais sûr. Mais Saphyr avait l’impression que quelle que soit la réponse qu’elle donnerait, l’issue serait la même.

- Oui.


[HRP : J'écris en crimson]

Les nekos pouvaient vraiment être stupide parfois. C’est ce que Ciel pensant quand il entra dans l’animalerie. Il avait des nekos qui était allé contre leur barreau pour voir la personne qui venait juste de rentré ou certain avait simplement pas bougé. Le jeune homme n’avait jamais comprit le but que d’avoir un neko pouvait donner plus de prestige. Pour lui on bonne personne restait une bonne personne avec un neko ou pas. Mais bon, il voulait qu’on ait la meilleure image de lui, car déjà le fait qu’il est juste 13 ans n’était pas à son avantage.

Quand je jeune homme se dirigea vers la neko, celle-ci lui disait quelque chose. Mais il y penserait en même temps que d’écouté sa réponse. Celle-ci avait été un peu drôle face à sa réaction qu’elle avait eut en voyant que Ciel était juste à côté d’elle. C’est après d’avoir posé sa question qu’il comprit ou il l’avait vu. En premier lieu au bal de Noël quand Jun lui parlait. Il n’allait pas évoquer qu’il l’avait vu, car dans cette soirée-là, il était en fille. Juste à y pensé, cela lui donna un frisson dans le dos. Puis, il l’avait revu dans le journal ou qu’on annonçait la faillit de Jun et le fait qu’il est vendu tout ses biens, sauf une neko au nom de Miku. Cella lui allait faire drôle de reprendre une des possessions de Jun Aoki. Il ne l’aimait pas vraiment, mais pas au point de se réjouir de sa mort. Le jeune homme était même allé à ses funérailles, mais plus pour faire bonne impression qu’autre chose. Quand la neko finit par lui dire que oui, le jeune homme eut un petit sourire sur ses lèvres.

« Je te propose quelque chose, je t’adopterais, mais tu seras là juste pour faire beau. C'est-à-dire que je ne te demanderais pas de faire des tâches ménagère ou autre, à moins que tu ais une subite envi d’en faire. C’est à toi de voir si tu accepte ou pas ma proposition. »

Elle serait une décoration. Le mot semblait tout choisit pour elle, elle l’aimait beaucoup. Une décoration, c’est discret, et il n’y avait pas plus discret qu’elle. Une décoration, c’était beau. Est-ce que ça voulait dire qu’elle était belle ? Elle avait entendu les enfants qui visitaient l’animalerie le dire, complimenter ses cheveux couleur de lune, s’extasier sur sa peau fine et blanche. Elle voulait bien être une décoration. Et une décoration, on en prend soin, on prend garde qu’elle soit toujours présentable. On s’occupera d’elle, donc. Elle ne demandait pas mieux. Saphyr tourna doucement les yeux en direction du garçon, s’apprêtant à accepter.
Elle n’était pas désespérée. A l’animalerie, elle avait à manger, et elle ne subissait aucun coup et aucune menace, car elle ne faisait pas de bruit et ne dérangeait personne. Elle avait fini par s’y habituer. Certes, elle avait beaucoup, beaucoup aimé son séjour chez son ancien maître, celui qu’elle n’avait plus revu. Et elle avait peur de partir de nouveau, et d’être abandonnée une nouvelle fois comme un objet malpropre. Et là, on lui demandait son avis. Elle avait une décision à prendre, une décision dont il était impossible de dire les conséquences. Néanmoins, elle ne bougea pas, gardant sur son visage une expression neutre qui lui était chère, et répéta ce tout petit mot qui pouvait tout changer.

- Oui.

Ciel était encore surprit d’être sur le point d’adopté un neko qui appartenait anciennement à Jun. Celui-ci n’était pas un compétiteur direct, mais ils avaient quand même une rivalité entre les deux. Jun était dans la photographie et Ciel était dans les jouets. La faillit de la famille de Jun avait montré qu’il avait une faille dans leur système. Cela avait même suivit par le suicide de celui-ci. Bon c’est sur qu’entre ses deux évènements, il s’était passé des choses. Ciel considérait le dernier geste de Jun comme un geste lâche et il avait laissé une neko à l’animalerie et l’autre dans un centre psychiatrique. Le fait d’acheter le neko du lâche, pouvait être mal prit du publique, mais si cela allait être le cas, il ferait en sorte de changer cela. La neko fini par dire le même mot que la dernière fois, à croire qu’elle ne disait pas autre chose. Ciel regarda un peu plus la neko avant de prendre la parole.

« Je ne pensais pas prendre les restes de Jun, mais au moins tu va être capable de vivre la même vis que tu avais avec lui avant qu’il s’enlève la vie, voir mieux même. »

Il avait pas peur de parlé de la façon que Jun était mort et il n’était pas toucher par cela. Par respect pour la famille qui avait envoyé une invitation aux funérailles, il y était allé. Mais c’était surtout pour l’image publique que pour le mort qu’il est allé. La famille Aoki avait vécut l’inverse de ce qu’avait vécut la famille Phantomhive. Dans la première, c’est l’enfant qui est mort, dans la deuxième, c’est les parents. On ne peut pas s’avoir quel est le moins pire des deux cas. Il alla à la caisse pour payé le neko à la surprise du vendeur qui d’attendait à se que les parents arrivent, mais en sachant qui il était, le vendeur de posa même pas de question et fis la transaction. C’est donc pour cela que la cage de Saphyr se fit ouvrir et Ciel reprit la parole avant que celle-ci est eux le temps de bouger.

« Allez sort de là, je ne veux pas rester plus longtemps dans un endroit pareil. »