Jun conduisait tranquillement vers l'agence de sa famille. Il ne voulait pas faire peur à sa nouvelle neko en allant trop vite et de toute façon, il était déjà en retard, alors ce n'était pas deux minutes de plus ou de moins qui allaient changer grand chose. À une lumière, il observa sa neko et se dit qu'elle aurait besoin de nouveaux vêtements. Elle avait également l'air inquiète, ce qui était normal. Elle ne devait pas être très habituée à autant de luxe et il ne lui avait pas vraiment laisser le temps de se faire à l'idée qu'elle était adoptée. Il lui sourit gentiment et essaya de lui expliquer un peu ce qu'il attendait d'elle.

-Bon, pour commencer, tu peux m'appeler comme tu le veux lorsqu'on est à la maison. En public aussi, mais il faut que ça reste respectueux. Mais s'il te plait, évite le "Monsieur", je suis trop jeune pour ça. Ta tâche consiste principalement à me tenir compagnie avec mon autre neko, Miku. J'ai déjà des domestiques qui s'occupent des tâches ménagères. Tu pourras aussi servir de mannequin pour la compagnie à l'occasion. Et tu vas bientôt voir le genre de compagnie, on y est presque.

Il s'arrêta un instant pour réfléchir.

-Tant que tu m'obéis, tu n'auras aucun problèmes. Tu devras également obéir à Miku. Tu ne recevras d'ordre de personne d'autre parmi les personnes qui vivent au manoir. Si ça devait arriver, tu dois absolument venir me le dire. Si tu n'as aucune tâches à accomplir, tu es libre de tes mouvements, pour peu que tu ne nuises pas aux autres.

Il se stationna dans l'espace qui lui était réservé, juste à côté de la porte et sorti avant d'aller ouvrir la porte à la neko et de lui faire signe de sortir. Lorsqu'il entra, il fut assaillit de questions et de dossiers à regarder. Il leva la main pour avoir un peu de silence. Il posa sa main sur l'épaule de la neko.

-Je veux des stylistes et des couturières pour lui faire des vêtements. Et qu'on ne me dise pas qu'ils sont occupés, je m'en fous. Il faut qu'elle soit revenue dans mon bureau dans 3 heures maximum.

Puis il se tourna vers sa neko et lui sourit.

-Laisse toi guider, ces personnes vont créer des vêtements juste pour toi. On se revoit plus tard...C'est vrai! Je ne t'ai toujours pas demander ton nom.

Il eut à peine le temps d'entendre la réponse qu'il se fit entrainer vers son bureau où il lu des dossiers, signa des papiers, appela des compagnies pendant trois heures de temps.

[HRP: Les employés vont faire essayer des vêtements à Saphyr pour les ajuster à sa taille et à ses ailes. Elle va être reconduite jusqu'au bureau de Jun avec l'ensemble de son choix. Lui va être penché sur son bureau avec ses lunettes.]

C'était la première fois que Saphyr montait dans une vraie voiture. C'était complètement différent des camionnettes de l'animalerie. Ici, pas de virages brusques qui la propulsaient contre la vitre, pas de tressautements incessants, pas de nausées dues à une mauvaise conduite. Elle ne se lassait pas de regarder par la fenêtre, ne tournant la tête que pour fixer d'un air anxieux son nouveau maître. Quel genre de personne était-ce? Quelqu'un de gentil, de cruel, ou bien d'indifférent? De toute façon, quelque soit la façon dont elle était traitée elle s'en fichait. Elle voulait juste un endroit ou dormir et ne pas mourir de faim. Et qu'on ne l'exhibe pas comme un monstre.
Le sourire du jeune homme la brûla en plein coeur. Ce n'était ni un sourire moqueur, ni un sourire de pitié.

- Bon, pour commencer, tu peux m'appeler comme tu le veux lorsqu'on est à la maison. En public aussi, mais il faut que ça reste respectueux. Mais s'il te plait, évite le "Monsieur", je suis trop jeune pour ça. Ta tâche consiste principalement à me tenir compagnie avec mon autre neko, Miku. J'ai déjà des domestiques qui s'occupent des tâches ménagères. Tu pourras aussi servir de mannequin pour la compagnie à l'occasion. Et tu vas bientôt voir le genre de compagnie, on y est presque.
Tant que tu m'obéis, tu n'auras aucun problèmes. Tu devras également obéir à Miku. Tu ne recevras d'ordre de personne d'autre parmi les personnes qui vivent au manoir. Si ça devait arriver, tu dois absolument venir me le dire. Si tu n'as aucune tâches à accomplir, tu es libre de tes mouvements, pour peu que tu ne nuises pas aux autres.

Bien. Saphyr n'avait rien à redire. Elle ne voulait s'opposer à personne. Elle avait gardé le silence pendant le discours du jeune homme, et voulut ouvrir la bouche pour approuver ses paroles, mais aucun son n'était sortit de sa gorge.
La voiture s'arrêta, et elle en sortit péniblement, regardant autour d'elle, effarée. A peine entrés dans le bâtiments, des gens débarquèrent de toutes parts, criant, se bousculant. Elle fit un pas en arrière, effrayée. Jamais elle n'avait vu autant de monde hurler ainsi sans quelle soit protégée par les barreaux d'une cage. Elle voyait des yeux fous la fixer, des bras s'agitant vers elle, des bouches vociférantes. Elle se sentit ridicule et vulnérable face à cette foule furieuse.
Mais le maître leva la main, et aussitôt, le silence se fit. Elle fixait le sol, les yeux écarquillés, les mains tremblantes.
Elle n'osait pas dévisager les gens qui lui faisaient face. Ils étaient trop nombreux. Elle ne pourrait jamais soutenir autant de regards à la fois. Elle leva ses yeux rouges vers le maître qui souriait. Elle aimait bien quand il lui souriait. Elle se sentait rassurée, elle avait confiance. Elle fixait ce sourire, en voulant qu'il ne s'envole jamais. Elle se promit de faire tout ce qu'elle pourrait pour que son maître sourie le plus souvent possible.

- Laisse toi guider, ces personnes vont créer des vêtements juste pour toi. On se revoit plus tard...C'est vrai! Je ne t'ai toujours pas demander ton nom.

Elle ouvrit de grands yeux, murmurant à peine "Saphyr", tandis qu'il se faisait entraîner loin. Une dame lui attrapa doucement le bras avec un sourire, lui intimant l'ordre de la suivre. Elle voulut se dégager, mais elle se rappela les mots du maître. Laisse toi guider. C'était un ordre, et elle devait obéir. Elle suivit donc la jeune femme sans broncher, dans un dédale de couloirs blancs. On la fit s'asseoir sur une chaise, elle patienta, s'impatienta, sans oser se lever pour se dégourdir les jambes.
Après plusieurs minutes, une trouve entière entra dans la pièce. La jeune femme de tout à l'heure lui demanda gentiment ce qu'elle désirait comme vêtements. Saphyr prit le temps de réfléchir. Elle ne voulait pas de nouveaux vêtements. Elle aimait sa vieille robe, elle ne voulait pas en changer.
Elle leva timidement la tête, en disant qu'elle voulait les mêmes que ceux qu'elle portait en ce moment. Exactement les mêmes. Et elle ne fit pas attention aux regards interrogateurs des gens, aux couturiers qui la dénudaient pour prendre ses mesures, aux rouleaux de tissus qu'on enroulait autour d'elle. Elle avait eu l'ordre de se laisser faire, elle serait irréprochable.

Plusieurs heures plus tard, elle quitta la salle, caressant le velours neuf de la robe. C'était bien plus confortable et bien plus doux que ses anciens vêtements. Elle avait eu raison de faire confiance au maître. Elle suivit l'employée qui lui souriait toujours, et lui parlait doucement de choses qu'elle ne comprenait pas. Mais elle écoutait, passionnée par ce discours, par le débit des mots qui franchissaient les lèvres de la jeune femme.
Et elle se retrouva sans crier gare devant une grande porte. La femme posa un doigt sur ses lèvres en faisant "Shhht", pour lui dire de se taire. Pourtant, Saphyr n'avait pas prononcé un mot. La femme ouvrit la porte et la poussa à l'intérieur, avant de refermer derrière elle.

Saphyr regarda autour d'elle, avant d'apercevoir le maître, assis à son bureau, qui lisait. Elle resta immobile de longues minutes, sans oser avancer, sans le quitter des yeux. Rien ne semblait indiquer qu'il ai remarqué sa présence. Elle prit finalement l'initiative d'avancer. Elle avançait, sans bruit, ses pieds touchant à peine le sol. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle fut à moins de deux mètres du bureau. Et resta immobile, une fois de plus, ne sachant que dire, n'osant pas signaler sa présence.

Je up, ça fait pas mal de temps qu'il n'y a pas de nouvelles.

Trois heures de paperasse, c'est toujours très long. Et encore plus lorsqu'on a autre choses que l'ont veut faire. Jun avait l'habitude d'aider ses parents avec l'entreprise, mais depuis quelques temps, ils lui donnaient de plus en plus de travail à faire. Il entendit la porte de son bureau ouvrir et devina qu'il s'agissait de sa secrétaire qui lui rapportait sa neko. Il ne releva pas tout de suite la tête, absorbé dans la lecture d'un document important. Au bout d'un moment, il s'accorda une pause et vit Saphyr debout près de son bureau. Il lui sourit légèrement et lui montra les fauteuils appuyés contre le mur.

-Tu peux t'assoir là en m'attendant. Je devrais avoir fini bientôt.

Le jeune homme réajusta ses lunettes et se remit à lire le texte. Une vingtaine de minutes plus tard, il s'appuya dans le fond de sa chaise en laissant échapper un soupir de soulagement. Il rangea les dossiers présents sur son bureau, écrit une note pour sa secrétaire concernant les appels qu'elle aurait à faire et se leva pour aller rejoindre Saphyr. Il s'assit dans un fauteuil préalablement tourné pour être face à elle. Jun prit finalement le temps de l'observer et remarqua qu'elle portait les mêmes vêtements, mais en neuf. Il prit une voix calme, pas contrariée, mais avec un léger fond de découragement.

-Saphyr, il me semble que j'avais demandé à ce qu'on te crée des vêtements. Pourquoi portes-tu la même chose? Tu aurais pu demander n'importe quoi. Je comprends que tu as été élevée pour obéir en tout temps, mais avec moi comme maitre, tu as plus de droits que ça. Alors il va falloir que tu trouves autre chose que tu veuilles mettre, parce que mes nekos doivent avoir plus qu'un ensemble à porter.


[HRP: Désoler si c'est pas super comme rp, mais j'arrive pas à faire mieux avec la situation sans beaucoup trop contrôler l'action.]

Saphyr avait eu l'habitude qu'on la fasse attendre. Elle avait attendu dans cette cage. Elle avait attendu dans ce laboratoire. Elle attendrai dans ce bureau. Elle s'était résolue à attendre, mais Jun donna finalement un signe d'attention. Bien plus rapidement qu'elle n'aurai cru. Il leva le bras et désigna un fauteuil, lui intimant de s'asseoir. Elle se dirigea vers le siège et caressa du bout de doigt l'étoffe qui le recouvrait, avant de s'assoir prudemment. Elle regardait autour d'elle avec curiosité, analysant chaque détail, scrutant chaque meuble. De beaux meubles. Elle n'en avait jamais vu de tels. Et pendant qu'elle regardait paisiblement ce qui l'entourait, Jun prenait place face à elle.

-Saphyr, il me semble que j'avais demandé à ce qu'on te crée des vêtements. Pourquoi portes-tu la même chose? Tu aurais pu demander n'importe quoi. Je comprends que tu as été élevée pour obéir en tout temps, mais avec moi comme maitre, tu as plus de droits que ça. Alors il va falloir que tu trouves autre chose que tu veuilles mettre, parce que mes nekos doivent avoir plus qu'un ensemble à porter.

Saphyr ne savait pas quoi dire. Elle n'osait pas dire ce qu'elle pensait. Elle aurait voulu lui hurler que si elle avait tant de droits que cela, pourquoi celui de porter les vêtements dont elle avait envie lui était-il refusé? Elle serra les dents, par crainte de voir les larmes qui pointaient à ses yeux couler sur ses joues, et se détendit finalement. Cette personne voulait simplement l'aider, elle devait lui faire confiance.

-Je ne connais pas les vêtements que portent les humains. Jamais je n'en ai porté d'autres que ceux que je portais lorsque vous êtes venu me chercher. Mais si vous voulez que je porte autre chose, alors j'apprendrai à le faire.

Elle avait sentit sa langue se délier, et le défi pointer dans son esprit. Elle aimait parler, elle le savait. Elle n'avait pas eu beaucoup d'occasions de parler, et lorsque celle-ci se présentait, elle s'en donnait généralement à coeur joie, sans toujours réfléchir aux conséquences.

-Maître, avez-vous... des livres?

Elle adorait les livres. Elle ne savait pas lire, elle n'avait jamais apprit, les nekos n'avaient pas tous droit à ce luxe. Mais elle aimait tenir entre ses mains de vieux ouvrages, sentir l'odeur du vieux papier, tourner les pages délicates où s'alignaient ces symboles qu'elle ne comprenait pas. Et il y avait parfois des images, de belles images peintes. Oui, elle aimait les vieux livres. Elle joignit les mains et leva un regard plein d'espoir vers Jun, se levant presque sur la pointe des pieds dans l'attente de la réponse espérée.

-Je ne connais pas les vêtements que portent les humains. Jamais je n'en ai porté d'autres que ceux que je portais lorsque vous êtes venu me chercher. Mais si vous voulez que je porte autre chose, alors j'apprendrai à le faire.

Jun hocha la tête, compréhensif. Il se doutait que ce n'était pas tous les nekos qui allaient être comme sa Miku. Il se promit de l'aider à devenir plus humaine qu'esclave. Il n'avait pas besoin de domestiques, juste de compagnie.

-Maître, avez-vous... des livres?

Le jeune homme fut surprit de l'initiative de Saphyr. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui pose une question. Mais un sourire remplaça rapidement l'air surprit et il se leva en lui faisait signe de le suivre. Sa journée était finie et il voulait rentré à la maison. Ils auraient le temps de parler sur le chemin du retour. Tout en se dirigeant vers la sortie, il répondit à la question de sa neko.

-Laisse moi réfléchir... Il me semble que j'ai bien quelques livres qui trainent par-ci, par-là. Ce n'est pas très grand chez moi, alors tu devrais être capable de les trouver facilement.

Il avait de la difficulté à se retenir de trop sourire. Évidement qu'il avait des livres chez lui, sa bibliothèque avait la taille d'une bibliothèque municipale et était aussi bien fournie, en plus d'être plus luxueuse et d'avoir une belle grande baie vitrée. Une fois rendu à la maison, il entraina la neko vers la porte, qui s'ouvrit à son passage. Il s'arrêta dans le hall pour lui permettre d'admirer la grandeur de la maison. Il s’apprêtait à lui faire visiter les lieux lorsqu'il aperçu Miku habillée avec un ensemble de Maid. Il lui sourit.

-Miku, voici...

Jun fut interrompu par la sonnerie de sa montre. C'était l'heure de son entrainement et il ne voulait surtout pas prendre de retard dans son planning. Il se tourna donc vers Saphyr, puis vers Miku.

-Saphyr, voici Miku, ma neko. Miku, je te présente Saphyr, ma nouvelle neko. Je dois aller m'entrainer, alors je te confie la tâche de lui faire visiter le manoir. N'oublie pas la bibliothèque. Je vais vous rejoindre une fois que j'ai fini.

Puis il parti en direction de la salle de musculation.

[HRP: Je suis donc hors du rp pour un moment, parce que je suis débordée. Tu peux continuer avec Miku au manoir si tu veux.]