Saphyr
Nom : -
Prénom : Saphyr
Date de naissance : 2031
Orientation : Hétérosexuelle
Comportement : Majoritairement docile
Description Physique
Noire comme la nuit, claire comme la lune, Saphyr est une Neko peinte de noir et blanc.
Un corps frêle, une peau blanche, une chair glacée, fragile comme une fleur dans le gel de l'hiver, elle semble une poupée faite de porcelaine. De longs cheveux blancs aux reflets argentés suivent gracieusement chacun de ses mouvements. Pour un éclat de vie, une touche de couleur, un rouge rubis sanglant s'anime dans ses yeux, dont la pupille reflète les parois de son coeur, tout emplit de tristesse, de peur et de douleur. De grandes ailes de corbeau, sombres et douloureuses, semblaient celles d'un pantin, ne pouvant se mouvoir sans provoquer à l'ange, une souffrance cuisant et déchirant sa chair.
Bon, trêve de plaisanterie, on va y aller normalement pour les vêtements, sinon on va y passer la nuit.
Saphyr porte sur ses cheveux, un bandeau noir brodé de dentelles, sur lequel fleurit perpétuellement une rose rouge assortie à ses yeux.
Elle porte une chemise à dentelle, avec, là aussi, une rose rouge, au niveau de la poitrine. Par dessus cette chemise, une robe de velours noire se déploie, resserrée à la taille, et se termine en pointes ornées de croix blanches retournées. Les manches de cette robe sont bouffantes aux épaules, puis lui enserrent les bras jusqu'aux coudes, où, à la limite d'un noeud de satin, le tissus libre retombe, laissant apparaitre un amas de dentelles couvrant ses avant-bras.
Sous une jupe de soie blanche qui lui arrive aux genoux, plusieurs jupons de dentelles et de tulles donnent du volume au vêtement. Ses pieds sont habillés de bottines à talons hautes jusqu'aux mollets, ornées chacune d'une petite rose rouge. Un collier en tissu et dentelles noires lui entoure le cou, attaché par un noeud.
Curieux vêtements, il faut l'avouer.
Caractère
Un passé et des épreuves douloureuses ont laissé à Saphyr un caractère craintif. Très méfiante, elle mettra beaucoup de temps avant de faire confiance aux gens, qu'ils soient humains ou Neko. Elle est du coup très seule, et en souffre énormément. Elle est froide avec les autes quand elle ne les connait pas. Cependant, elle peut se montrer très affectueuse avec quelqu'un qui aurait réussi à gagner sa confiance.
Elle aime la nuit, et tout ce qui s'y rapporte. Les étoiles, la lune, le noir, et surtout le silence. La foule l’effraie, l'agitation l'exaspère, et elle aime se promener la nuit dans les endroits où il y a des arbres.
Saphyr a très peur de la douleur, et devient aussi docile qu'un agneau à la moindre menace physique. Elle n'aime pas être enfermée, et déteste l'injustice. Elle se battra toujours pour que les choses soient équitables.
Elle aime le noir et le bleu, la nuit, l'hiver, les roses, les pierres précieuses et la musique.
Elle déteste les bruits forts, les laboratoires et les hôpitaux, l'injustice, les cages.
Elle a peur de la foule et du feu.
Histoire
La Neko blanche ouvrit le yeux. Ils étaient là. Quatre blouses blanches, qui portaient des masques de chirurgien. L'un d'entre eux s'approcha d'elle et lui passa prestement une chaîne en fer autour du cou, sans qu'elle ai eu le temps de réagir. Elle écarquilla les yeux. Elle savait ce qu'il allait se passer, elle savait qu'elle aurai mal. Elle se débattit, griffa, mordit une main gantée, mais la chaîne passée autour de son cou se resserra soudain. Elle voulut hurler, mais aucun son ne sortait de sa gorge. L'air restait bloqué dans ses poumons. La chaîne s'enfonçait sans sa peau. Elle suffoquai, et serrai ses mains sur le collier, essayant désespérément de se libérer. Des étoiles apparaissaient devant ses yeux quand la pression se relâcha enfin. Elle tomba par terre, toussant, crachotant. Les larmes avaient coulé sur ses joues et un pied s'enfonça dans ses côtes. Elle se releva, tremblante, et suivit les hommes en blanc.
Un long couloir blanc. Des fenêtres, ornées de barreaux ternes, qui ne donnaient sur aucun paysages. La Neko connaissait tout cela. Elle était déjà passée devant plusieurs fois. Mais aujourd'hui, quelque chose semblait différent. Et bientôt, elle ne reconnaissait plus le chemin. Il n'y avait plus de fenêtres. On descendait sous la terre. Une porte s'ouvrit face à elle, et elle fut jetée à l’intérieur d'une pièce immaculée.
Elle resta par terre, sa joue brûlante pressée contre le sol glacé, jusqu'à ce que la porte se referme.
Elle osa alors se redresser. Elle n'était pas la seule Neko dans la pièce. Elle ressentit une joie immense en voyant ses semblable, et se dirigea vers eux en titubant, un sourire béat aux lèvres, des larmes s'échappant de ses yeux.
Le Neko le plus proche se retourna. La Neko blanche sentit son coeur tomber dans sa poitrine et entendit son hurlement. Il lui manquait l'oeil droit, remplacé par une diode rouge clignotante, et un bras mécanique sortant de sa poitrine frôla la joue de la jeune fille. Tous les Nekos se retournèrent et grognèrent. Certains riaient, d'autres pleuraient. La porte s'ouvrit violemment, et la Neko fut tirée à l’extérieur. Elle sentit une douleur dans son épaule gauche et tourna la tête pour voir une seringue s'enfoncer dans sa chair.
Elle se réveilla et hurla. Elle était allongée sur une table glacée, et sa tête reposait sur une ouverture par laquelle elle apercevait le sol. Une douleur cuisante lui transperçait le dos. Elle vit son propre sang goutter par terre, puis couler continuellement tandis qu'elle continuait de crier. Une plume noire tomba lentement et se posa en plein centre de la flaque de sang.
Elle ouvrit les yeux. Ses épaules la brulèrent. Elle toucha son omoplate, et ses doigts rencontrèrent quelque chose de dur et doux. Elle l'attrapa et fut traversée par la douleur. Puis elle comprit. Des ailes. On lui avait greffé des ailes.
Les jours succédèrent aux mois. La neko apprit à faire bouger ses ailes, mais la douleur ne diminuait jamais. Curieusement, les ailes grandirent en même temps qu'elle. Elles faisaient partie de son corps désormais.
Un jour, on lui donna le nom de Saphyr, et elle fut vendue à une troupe de théâtre. Elle jouait le rôle du démon, du monstre. Les gens la pointaient du doigt. Elle était un monstre, déformée par ces appendices contre-nature. C'était bon pour le commerce. Les gens venaient de partout pour voir la Neko-oiseau. Un jour, un enfant tira si fort sur ses ailes que Saphyr crut qu'elle se détacheraient. Mais elle étaient solidement attachée. La jointure entre sa peau et les ailes n'était plus visible.
Un jour, elle les déploya. Et s'envola. Comme ça. Ses ailes battaient difficilement, son poids la tirait vers le bas, et une fois de plus, Saphyr pensa que sa chair se déchirerait, et qu'elle tomberai. Réprimant la douleur, elle lutta sans succès contre le vent. Voler ne s'acquiert pas comme ça. Elle tomba vers le sol dans un tourbillon de plumes. La dernière chose qu'elle vit furent les étoiles, presque invisibles dans les lumières de la ville, auxquelles se mêlaient quelques flocons de neige.
Lorsqu'elle se réveilla, elle était dans une cage. Autour d'elle, beaucoup de Nekos, de tout âge, et de tous genres. Des gens venaient, emportaient des Nekos. Ils revenaient parfois, et échangeaient le Neko contre un autre. Ou ils ne revenaient pas, et l'hybride ne réapparaissait jamais. Les nuits s'emplissaient alors des plaintes des Nekos ayant perdu leur camarade de galère.
Mais personne n'approchait Saphyr. Les autres nekos la regardaient curieusement. Les humains avaient une grimace de dégoût. Elle désespérait pouvoir un jour sortir d'ici.
Et derrière l'écran ?
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Sujet: Triste Saphyr 
Mar 20 Déc - 8:43
