Je me réveillais tôt aujourd'hui. Je risquais un oeil à l'extérieur et vis qu'il faisait plutôt beau. Trop beau pour rester caché. En plus il fallait que je mange et, vu ce qu'il restait dans mes réserves, j'allais avoir du mal à calmer ma faim. Mais vu que je me trouvais dans un coin plutôt reculé, que la chasse n'était pas mon fort et que les animaux ne viendraient sans doute pas me sauter dans les bras je sortit donc de ma cachette et me rendis en ville. Je croyais me rappeler qu'il y avait aujourd'hui un marché dans la rue des commerces. Enfin j'espérais ne pas me trompé. J'avais enfilé un sweat à capuche et au manches trop longues pour moi, comme les manches de tous mes vêtements d'ailleurs. J'avais rabattu la capuche sur ma tête pour cacher mes oreilles de chat et avais laisser ma queue à l'intérieur de mes habits. Après une longue marche je me glissais dans les rues en essayant d'être aussi discrète que possible, et vis des affiches sur les murs qui me confirmaient le fait qu'il y avait bien un marché en ville. Je me faufilais dans les ruelles et au fur et à mesure que je me rapprochais de l'allée commerciale, les bruits, de voix, de pas, de rires, me parvinrent de plus en plus distinctement. Au bout d'un certain temps au détour d'une ruelle je tombais sur un stand et vis ensuite que d'autres stand pareil à celui ci s'étendaient sur toute la rue. Des gens marchaient tranquillement entre les stands et flânaient, regardant certaines personne derrière leur échoppe d'un air suspicieux. Je souris et me fondit dans la foule. Je passais devant un étalage de pains et en mis discrètement un dans ma poche. Je jetais un regard circulaire autour de moi et m'assurais que personne ne m'avait vu. Je repris ma route et fis ainsi à plusieurs étalage de nourriture. Je me retrouvais donc une heure après mon départ avec dans mes poches et le sac à dos que je cachais toujours sur moi, du pain, de la viande, des cannettes à n'en plus finir et d'autres victuailles qui refaisaient ma réserves pour un moment.

-Hélà toi tu croit que je ne t'ai pas vu.

Une main s’abattit sur mon épaule et la voix masculine me fit frissonner. Seigneur j'étais foutu. Allons calme toi Framboise. J'inspirais un grand coup et me retournais vers l'homme qui n'allait certainement pas tarder à nous faire repérer.

-Mais ... voyons de quoi parler vous? demandais je avec une voix de petite fille polie.

Mon cerveau tournait à toute allure pour trouver une solution. Et la solution s'imposa à moi quand une neko passa à coté de moi. Mes oreilles étaient toujours dissimulées sous ma capuche et ma queue impossible à voir. J'attrapais la neko qui passait juste à coté de moi.

-Liko paye ce monsieur et partons de cet endroit je ne le supporte plus. dis je en secouant la tête comme si j'étais réellement fatigué.

La neko me regarda perplexe puis se retourna vers une femme d'une quarantaine d'années qui devait réellement être sa maîtresse. Je la lâchais et continuais ma comédie.

-Tu me rejoindra à la maison finit les courses avec mère. dis je avec un geste théâtral de la main avant de ma fondre à nouveau dans la foule.

Ouf je l'ai échapper belle cette fois. Je rentrais par mégarde dans une neko qui marchait tranquillement. Mince ! Décidément aujourd'hui je ma maladresse se réveille.

-Désolé. dis je en levant les yeux vers la neko aux yeux étrange et de couleurs différentes.

La neko que j'avais malencontreusement bousculer me regarda d'un oeil critique. Seigneur si même les miens commençaient à me juger j'étais plutôt mal barré. Elle fixais ma capuche puis revint à mon visage.

- Ce n'est rien mais regarde où tu marche à l'avenir. dit-elle d'un ton qui ne me plut pas du tout.

Non mais pour qui se prenait-elle ?! Elle fixais ma capuche encore une fois. Elle devait se douter de quelque chose. Remarque peut-être pas. Je croisais les doigts our qu'elle ne s'aperçoive de rien mais ce qu'elle dit me persuada du contraire.

- Tu sais, ce n'est pas très poli de porter une capuche par un temps pareil...

Merde ! Je suis repérée. Elle fit un petit mouvement de ses mains et je crut pendant une secondes qu'elle allait m'enlever la seule chose qui cachait mes oreilles de chat au reste de la foule. Je mis ma main sur ma tête et lui lançais un regard noir. Je venais à peine de remarquer le collier rouge à grelot qu'elle portait autour du cou. Elle était docile et pouvait à tout moment me dénoncer au autorités. Je lui prit le bras et l'entraînais à l'écart. Dans une petite ruelle pas loin je lui glissais à l'oreille:

-Je suis comme toi. Si j'enlève cette capuche mes oreilles me trahiront. Je tiens à rester libre vois tu? Et pour ça il ne faut pas que tu me dénonces. dis je avec un regard de menace.

Si elle essayait de crier, de s'enfuir ou quoi que ce soit je l'immobiliserais sans problème. Il y avait trop de gens autour pour que je me permette de me faire repérer. Les autorités m'attraperais en deux secondes. Et je ne pourrais me cacher nul part, les gens me dénonceraient. J'étais dans le sale drap et si elle me causait des problèmes je ne m'en sortirais pas.

La neko en face de moi sembla un instant hésiter mais son visage pris rapidement une expression butée que je connaissais bien pour l'employer souvent moi même.

- Tu as quoi en échange de mon silence? C'est que c'est pas gratuit... il y a quoi dans ton sac, tu me montre? dit-elle sur un ton que je n'aimais pas du tout, quand il sortait d'une autre bouche que la mienne.

La neko croisa les bras sur sa poitrine d'un air triomphant. Mince comment me sortir de là sans y laisser mes provisions? Je suis complètement foutu. Soit je meurt de faim, soit je finit à l'animalerie. Je réfléchissais à toute vitesse. Comment me sortir de là. Des agents discutaient au bout de a ruelle et si ils tournaient la tête ils nous verraient et je serais foutue.

- Grouille-toi un peu, j'ai pas toute la journée! m'ordonna la neko.

-Non. Excuse moi mais que je te donne ou pas mes provisions je suis morte d'une façon ou d'une autre. dis je, résignée en jetant un regard aux agents au bout de la ruelle.

Les agents nous avaient repérer et venaient lentement vers nous. Merde, merde, merde, merde ! Je suis foutue. La neko va me dénoncer dès qu'ils seront à portée de voix. Je ne pourrais pas m'enfuir parce qu'un groupe de stupides humains bouche l'autre bout de cette stupide ruelle, et non seulement je n'aurais plus mes provisions mais en plus j'allais finir à l'animalerie. Bon dieu quelle journée de m*rde !

Pourquoi je dois toujours uper mes rps? ><